Wiki dit: Un blog est un type de site web utilisé pour la publication périodique et régulière d'articles, généralement succincts, et rendant compte d'une actualité autour d'un sujet donné. À la manière d'un journal de bord, ces articles ou « billets » sont typiquement datés, signés et se succèdent dans l'ordre antéchronologique, du plus récent au plus ancien.
Les blogs apparurent discrètement, dans les années 1990, au Canada. Ce n'est que dix ans après qu'ils prirent de l'ampleur en quantité et avec une qualité très différenciée.
La plateforme "hautetform", sur laquelle vous vous trouvez, a commencé à les fédérer en 2003.
Puis tout a été très vite.
En 2005, les journalistes professionnels parlaient des blogs comme une "concurrence avec les médias officiels".
Je répliquais que les blogs étaient complémentaires et que les moyens financiers manquaient pour atteindre le niveau des journaux des médias officiels.
Dernièrement, la question de savoir était posée à la RTBF "si les blogs sont encore une source d'informations?".
Les blogs ont-ils gardé l'ambition de ces débuts? Elles l'ont parfois dépassé. Puis comme tous les soufflés, les lecteurs eux-mêmes se sont limités, devant l'abondance, à ne plus lire que ce qui les intéressait ou leur semblait le plus en accord avec eux. Les réseaux sociaux ont un peu mangé leurs pains blancs.
Un correspondant français, spécialiste du numérique, répondait aux questions en disant que la vitalité des blogs est toujours présente mais sortent de la mode médiatique. Les blogs qui n'apportaient pas grand chose ont disparu et ont été remplacé par ceux qui étaient plus spécialisés, plus précis dans des niches de tous les domaines. Chercher l'audience pour exister et enrichir les médias des journaux ont été leur nouvel objectif. Les journalistes de profession en ont tiré les leçons.
D'après ce texte, la désertion des blogs, elle, s'expliquerait par la lassitude des blogueurs qui subiraient la censure, l'auto-censure et d'autres raisons plus intimes encore. Donc, un autre bluzz.
Le temps libre nécessaire pour bloguer est encore plus déterminant à notre époque, on n'a que peu de temps pour lire, alors pour écrire, faut pas rêver.
Un interlocuteur de l'émission, Charles Voisin, était intervenu pour parler de son site concentrateur de blogs "le16.be", belge qui a formé une plateforme participative d'opinions.
Confédérer les blogs, il s'agit d'une manière totalement différente. Un Belge connait parfaitement la différence entre fédérer et confédérer.
Comme fédérateur, il existait déjà medium4you.be qui départage les articles en français et en néerlandais.
J'ai envoyé un petit mot avec ma propre présence et expérience sur la Toile à ce site "le16".
La réponse fut: L'inscription sur le site se fait soit tout en haut à droite sur l'onglet 's'inscrire' soit en cliquant sur le badge ECRIRE SUR LE 16 également dans la colonne de droite. J'ai jeté un rapide coup d’œil à votre blog. Le contenu est intéressant ! Vous pouvez soumettre vos article sur Le16. Le16.be est avant tout un site d'actu. Plus vos billets sont proches de l'actu plus ils sont susceptibles d'être publiés car intéressants à lire pour le lecteur. Notez que l'édition des textes m'impose parfois de changer le titre pour un autre plus accrocheur ou de revenir vers le contributeur pour lui suggérer des modifications afin de mieux mettre son point de vue en valeur.".

Suivant la définition du chapeau de l'article, j'écris des "anti-blogs". Trop longs pour avoir le titre de "blogs".
Mon but, c'est avoir des repères dans le temps et des références personnelles en rassemblant tout ce qui se dit au sujet d'un sujet choisi. Il n'est jamais clôturé au moment de sa parution. Il continue sa vie, commenté par de nouvelles informations qui confirment ou infirment ce qui avait été dit dans le billet de départ. Une manière de travailler qui ne correspond pas à celle des blogs confédérés dans un site citoyen. Ces derniers apparaissent, vivent et disparaissent.
Garder une trace d'un moment précis de l'actualité, c'est aussi fusionner avec d'autres billets dans l'espace et dans le temps puisque le mondialisme est entré dans l'arène. Pouvoir les relire plus tard et constater ce qui tient toujours la route ou a échoué dans les oubliettes de l'histoire, devient un plaisir ou une déception.
Etre buvard de l'info, c'est rassembler les taches, parfois, avec un effet retard volontaire.
Un souci, être original car les Réflexions du Miroir n'ont pas de nègres, pas de dealers de bons mots.
Des bides sont toujours du parcours car l'humour n'est pas en odeur de sainteté par tous.
Un autre m'a dit que ce que j'écrivais, était le reflet de moi-même.
Rien ne m'avait fait plus plaisir. Il n'est pas question ni de m'immiscer dans la tête, ni dans la culotte de quelqu'un d'autre. C'est dans ma propre charte. Le mot "plaisir" est aussi à relever. Il faut se faire plaisir à soi-même dans l'écriture avant de le faire pour d'autres lors de la lecture.
Un dernier qui disait: "Je n'avais pas oublié ta foi en une énergie abondante et sans danger. Ce que je regrette, ce sont les imbéciles qui restent dans le temps présent en disant : qu'importe le danger que cela représente pour les autres du moment que MOI j'aie mon petit confort et toi, imbécile, tu veux me faire revenir au temps de la bougie."
Je ne vais pas brûler un cierge, même pour les sujets très sérieux, dénicher un brin d'humour là où on l'attend le moins, là, oui, cela me plait.
Très différents et très opposés sur leurs problèmes et expériences de vie. Pas question de rechercher à répondre à la maxime "ceux qui se ressemblent, s'assemblent". Si tout le monde acquiesçait en permanence, cela en deviendrait lassant.
J'arrive bientôt à la dixième année de ma présence sur le Net.
Internet que j'ai défini comme un "sous-ensemble" de la vie de tous les jours, passe par l'extériorisation de malaises, de sentiments souvent très personnel.
Pas plus de solutions à ses malaises ne sont à espérer pour les corriger. Encore une fois, il ne faut pas trop rêver.
Des flips-flops de réponses en réponses jusqu'à en perdre le fil de la question.
Le Web, c'est surtout un endroit où les gens s'ouvrent sans barrières puisqu'ils n'auront jamais à craindre le coup de poing dans la g... fatidique à la suite de déclarations intempestives.
Un monde plus impulsif, plus interactif? Très certainement.
Une monde solidaire dans lequel il faudrait contenter tout le monde, une gageure.
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il y a rarement une vérité, mais des vérités à rechercher. Lire plusieurs sources s'imposent.
Les copains d'abord
En arrière plan, entre particuliers, rien de bien différent.
Une petite bande de copains fidèles suivent les "Réflexions du Miroir".
Des copains qui ne sont pas en covoiturage. Bien au contraire. Il faut l'admettre avec respect, sinon cela s'envenime tout autant.
Essayer d'ouvrir un débat à plusieurs personnes à la fois sur un même sujet. Souvent, quand il revient avec la réponse, c'est en aparté. Ce qui oblige à répondre à chacun d'eux et de remettre la liste initiale de réceptionnaires en copie.
De guerre lasse, j'en arrive à envoyer ces discussions de sujets de société, en aparté, puisqu'elles me reviennent par cette voie et tout est à refaire.
Peur de se confronter à d'autres? Peur de ne pas trouver de supports à ses propres idées et d'être confronté à ses propres fantasmes par les copains?
La progression de l'audience
Un sujet à controverse. Celle de mon blog est toujours en progrès. Le mois dernier l'audience avait explosé. Des internautes de plus de 70 pays étaient venus jeter un coup d’œil furtif. Entre 500 et 1000 touches par jour. Les statistiques disent 23% en requêtes directes des chiffres annoncés.
Audience explosée... pourquoi? J'ignore.
Je ne dis pas "lectures approfondies", nécessairement de commentaires pour le confirmer. On papillonne mais comme plus de 99% se réfugient dans un "silence courtois", je
ne pourrais y trouver la réponse.
Au mois d'août, ce fut la Tchéquie qui faisait sauter le bouchon.
Des "Statistiques, au doigt et à l'œil", écrivais-je en 2012, sans orgueil lors d'un anniversaire. Il faut s'en préserver sinon on en meurt pris sous le poids des médailles virtuelles.
Des chiffres qui m'étonnent pourtant. Sans adresse "flashante", ce n'est plus que le bouche à oreille, le tremplin qu'offrent mes commentaires sur des sites citoyens et le temps qui peut faire la différence à apporter ses chiffres.
J'ai introduit l'adresse de "le16.be" dans mes favoris. Je viendrai voir l'évolution.
Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage... et l'esprit nouveau viendra peut-être.
Le livre "Retour en absurdie" de Stephane De Groodt imagine des rencontres insolites, déjantées sous forme de chroniques. Gourmand des mots, successeur de Raymond Devos.
Sa rencontre avec Nabila restera dans les annales de l'humour. Le "Allo, quoi?" de la Bimbo est devenu "A l'eau, quoi?", aujourd'hui.
Lui aussi a reçu des courriers de téléspectateurs auxquels il a répondu, dans des dialogues scripturaux.
Au Théâtre des Galeries, je me souviens encore de sa prestation dans la pièce "Le prénom".
Que dire au sujet d'un forum, je crois l'avoir déjà décrit en long et en large dans "Pseudos, modération et censure". Le côté positif, les couteaux virtuels restent au vestiaire, tout aussi virtuel.
Le "Retour en virtualie"équivaudrait à se retrouver sur un tatami de judo avec des judokas aveuglés par un bandeau sur les yeux, et donc qui ne peuvent voir la couleur de la ceinture virant du blanc au noir. Des judokas sous le contrôle d'un maître de cérémonie, tout aussi aveugle, en attente des sorties de pistes pour corriger les erreurs.
"Aux Nazes et aux troublions, permettez-moi que je vous salûtes"écrivait Stephane.
Anecdote: L'échange verbal
Récemment... sur le site "postjorion", un site conçu justement à la suite d'un schisme dû à la censure...
Fin octobre, ce site semblait s'endormir quelque peu et j'avais relancé quelques commentaires sur les économistes puisque c'était sa raison d'être.
Un dialogue avait commencé sur les chapeaux de roues. J'abrège, bien sûr. Je vous épargne les insultes et une haine secrète qui se cachaient derrière les commentaires, à part la première pour mettre en appétit.
Si vous désirez aller lire ce qui s'y est dit en entier.
Georges: A côté de la plaque comme d’hab enfoiré de toi même, c’est les raconteurs d’histoires qui impressionnent comme la finance dicte des dettes, c’est une obligation et se les rachète avec de l’argent qu’elle imprime, impressionnant et magie noire, quant aux religions elles impressionnent tout court quand on a une vie de pion, sans destin, on admire des histoires très tordues, çà compense. Catherine était la seule a peu prés logique dans ce casino. Final. fous-toi ton humour belge dans le cul.
L'enfoiré: Parfois, il vaut mieux être à côté de la plaque et pas sur la plaque. L'humour, je l’adore n'importe où. Au moins il me chatouille et cela me fait du bien, mais ce n'est pas disponible chez tout le monde...
Catherine: Qu’est-ce qui a changé depuis 2005, rien, surtout depuis que l’on a l’impression qu’on peut s’épancher? Censurer, c’était écrit dans le génome! On pourrait presque en rire si ça ne faisait pas pleurer!".
L'enfoiré: Depuis 2005, on a surtout appris à connaître ses interlocuteurs. A les tester et à leur répondre. A répliquer.
Catherine: L'argumentaire pour justifier la censure: " deux ou trois personnes qui prennent toute la place, tout en taguant les murs, en salopant la moquette et en crachant sur le tôlier et qui nous empêchent tous littéralement de penser en polluant toutes les discussions. La bienveillance a besoin d’une limite, face à trop de malveillance. Il faut être le plus neutre possible". Cela me fait peur pour tout dire! Ils n’ont pas encore pigé qu’ils servent ceux qu’ils critiquent. Je les empêche de p(a)nser!
Le problème est là.
Entre le marteau et l'enclume, cela craint, tout autant chez ceux qui tiennent le marteau.
Le "Georges" en question, n'aimait pas l'humour. Un humour qui serait spécifique aux Belges alors que les Français vaquent dans le sérieux absolu.
"Les belges ont une royauté financière. Les français ont une longue histoire, un abîme les sépare; sérieux vs fantaisie", finit par dire, Georges.
Je ne suis pas un comique naturel, mais, bon public, j'aime l'humour en faisant partie de la claque.
TV5Monde en parlait dimanche dernier à Kiosque en mettant les Français face à leur président, et quelque part à leur conscience ou à leur inconscience, vues au travers des journalistes étrangers.
La fameuse "com", la manière de communiquer pour qu'un message passe dans la tête des autres, est un problème très spécifique et un exercice de haute voltige.
"Homines quod credunt", disait César.
Sans zénitude, sans sourires au gré des vents de douceurs ou de tempêtes, ce serait peine perdue.
En Belgique, nous avons les polémiques entre Paul et Mieke, mais, avec une approche différente qu'en France.
Un des articles les plus lus en France, est "L'auto-dérision, un produit de la belgitude", probablement moins connue chez nos voisins français.
Un autre livre "L'ordinateur du paradis" apportait une vision sérieuse et amusante: "Arrivé aux portes du paradis, un nouvel élu, fraîchement décédé, découvre les normes d'hygiène et de sécurité désormais fixées pour la vie éternelle. Au même moment, sur terre, un projet de pénalisation des images pornographiques perturbe la tranquillité d'un haut fonctionnaire bon teint qui redoute de se voir démasqué pour ses escapades sur Internet. Pourtant, c'est une simple phrase, filmée à son insu, qui va le précipiter dans un engrenage cauchemardesque. Dans cette société à peine imaginaire où les réseaux se dérèglent, où les informations des uns arrivent sur les ordinateurs des autres, où les femmes et les hommes guerroient sans relâche, deux jeunes banlieusards opposent une résistance dérisoire à l'ordre établi. L'intrigue nourrie par toutes les peurs de l'époque alterne avec les interventions débonnaires du Grand Saint Pierre".
Le commentaire de l'auteur était que "tout est puisé dans le 'cloud': vie privée et confidences... Le paradis de chaque époque ressemble à sa propre époque. Le paradis était représenté sur les peintures et dans les églises. Celui d'aujourd'hui, le nôtre ressemble au néolibéralisme, la déréglementation. Les hommes sont mortels tandis que les informations et le numérique baignent dans l'immortalité, bugs compris".
Tellement de choses à raconter avec ces "petites vies virtuelles", à faire des portraits robots des personnages de la Toile.
Mais pour l'heure, je vais débloguer, débloquer les jambes dans un jogging, car l'un sans l'autre ne se concevrait pas harmonieusement.
L'enfoiré,
Citations:
- "Dans le cybermonde démocratique des réseaux du virtuel, le citoyen est libre d'apprécier n'importe quoi et n'importe comment, à condition que ce soit en tant que consommateur.", Francis Cousin
- "Plus le drainage virtuel nous assagit, plus nous éprouvons l'énergie qui nous pousse à fricoter corps à corps, vie contre vie, comme une débauche de vitalité inutile et immature.", Vincent Cespedes
- "Les choses virtuelles deviennent de plus en plus réelles, et les choses réelles de plus en plus virtuelles. Tel est le principe du futur", Philippe Barterotte
- "Les fondateurs viennent d'abord. Les profiteurs viennent ensuite.", Charles Péguy